Tout est vain

5
(1)

Publier la photo : Déguster un café | © Pixabay

Mon humeur actuelle réclame un poème, un par André Gryphius date de 1637. En fait, il a passé presque toute sa vie dans et autour de la guerre de trente ans et même à la fin de sa vie, il ne pouvait que regarder les ruines et le chagrin.


Tout est vain

Où que vous regardiez, vous ne voyez que la vanité sur terre.
Ce que celui-ci construit aujourd'hui, celui-là démolit demain :
Là où les villes sont encore debout maintenant, il y aura des prairies,
Sur lequel un enfant de berger jouera avec les troupeaux.

Ce qui fleurit encore magnifiquement sera bientôt piétiné.
Ce qui palpite et défie maintenant sera demain cendre et os,
Rien n'est éternel, pas de minerai, pas de marbre.
Maintenant le bonheur nous sourit, bientôt les plaintes tonnent.

La gloire des hautes actions doit périr comme un rêve.
Le jeu du temps, l'homme facile, doit-il durer ?
Oh! Qu'est-ce que tout cela nous semble précieux,

Comme mauvaise vanité, comme ombre, poussière et vent ;
Comme une fleur de prairie que vous ne retrouverez plus.
Pas plus qu'une seule personne ne veut contempler ce qui est éternel !


Mais avant de revenir à son poème "Larmes de la patrie" de 1636, je vais juste terminer cet article et vous laisser seul avec ce poème, du moins pour aujourd'hui.

récité par Fritz Stavenhagen

"Rien n'est meilleur pour l'homme que l'apaisement de sa vanité, et aucune blessure ne fait plus mal que celle qu'on lui inflige."

Thomas Hobbes, De Cive (1642)

Dans quelle mesure ce message vous a-t-il été utile?

Cliquez sur les étoiles pour évaluer la publication !

Évaluation moyenne 5 / 5. Nombre d'avis: 1

Aucun avis pour l'instant.

Je suis désolé que le message ne vous ait pas été utile !

Permettez-moi d'améliorer ce post!

Comment puis-je améliorer ce message ?

Pages vues : 2 | Aujourd'hui : 1 | Compte depuis le 22.10.2023 octobre XNUMX

Partager: